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thionville 18eme siecle

1792 - Le drame lyrique du "Siège de Thionville"

Publié le par Michel Persin

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1792 - Le drame lyrique du "Siège de Thionville"

Publié le par Persin Michel

Le 23 août 1792 une armée autrichienne de 20.000 hommes sous les ordres du prince de Waldeck et du prince de Hohenlohe arrive devant Thionville où elle est rejointe par une armée de 16.000 émigrés français commandée par les futurs Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe alors comte de Provence, comte d'Artois et duc de Chartres et respectivement frères et cousin de Louis XVI. Dans cette armée en trouve aussi le jeune Chateaubriand (23 ans) qui y sera blessé.

La garnison de Thionville est sous les ordres du général et baron Félix de Wimpffen, Poincaré y est colonel et on y trouve aussi le lieutenant Hoche du 58ème RI. La population acquise aux idéaux de la révolution ne veut pas livrer la ville et hisse sur les remparts un cheval de bois provenant d'un manège de foire avec à ses pieds une botte de foin et un écriteau au cou disant "Quand ce cheval mangera ce foin, Thionville se rendra ! "

Quoi qu'il en soit la ville résista 2 mois, jusqu'à la victoire de Valmy, alors que Longwy et Verdun capitulèrent rapidement. Il faut savoir qu'aux dires même de Merlin de Thionville, la ville n'essuya que quelques obus et que le siège fut surtout une succession de coups de mains dans les alentours.

Cette résistance de Thionville allait dans le sens de la Convention et lui permettait de glorifier le peuple même si de sérieux doutes furent émis sur le commandant de la place Félix de Wimpffen par Merlin lui même à la tribune de ladite Convention. Chateaubriand et le comte de Fersen allait dans le même sens, accusant le défenseur de Thionville d'être resté royaliste et d'avoir eu l'idée de livrer la ville. Ce serait la population et la garnison qui déterminées l'ont retenu....

Une pièce lyrique en 2 actes fut écrite pour l'occasion et jouée en 1973 à l'opéra de Paris. Pièce patriotique destinée à motiver par l'exemple les français encore nombreux à pencher du coté de la royauté.

Le manuscrit de la pièce et sa musique sont aux archives de l'Opéra de Paris.

On peut aussi trouver le texte de ce drame lyrique aux archives municipales de Thionville

1792 - Le drame lyrique du "Siège de Thionville"
1792 - Le drame lyrique du "Siège de Thionville"
1792 - Le drame lyrique du "Siège de Thionville"

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1719 - Un reçu pour une avance de 30 livres

Publié le par Persin Michel

Vous trouverez ci-dessous un reçu ou billet pour une avance de 30 livres faite par le sieur de Lamartinière, commissaire, garde d'artillerie de Thionville et seigneur de Terville et d'Elange, à l'entrepreneur couvreur Jean Mouzin pour des travaux à faire à la Tour aux puces et aux fortifications.

Ce reçu est fait sur un papier ayant servi à d'autres annotations de comptes divers.

1719 - Un reçu pour une avance de 30 livres

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1727 - Adjudication des dîmes de Saint Maximin (Fin)

Publié le par Persin Michel

Manom:

La saison "Derrière la coste" à été mise à prix 20 maldres

Elles ont été adjugées pour 10 maldres de froment et 22 maldres de méteil au laboureur de Manom Jacques Billinger qui a donné comme caution Jean Line lui-même laboureur à Manom.(Ne sait pas signer)

Les autres cantons ont été adjugés respectivement comme suit:

10 maldres de froment et 23 maldres de méteil à Alexandre Kailer, la caution est Jean Boully laboureurs de Manom (ne savent signer)

1 maldres de froment et 3 maldres de méteil à Pierre Deguise manoeuvre de Manom avec comme caution le sieur Elminger qui signe. (Pierre Deguise ne signe pas)

39 maldres d'avoine à Nicolas Bouster, laboureur à Manom donnant comme caution Frédériq Bouster aussi laboureur de Manom. (aucun ne signe)

20 maldres d'avoine à Pierre Lanio laboureur de Manom donnant comme caution Michel Bronquart laboureur de Manom. (Michel signe seulement)

25 maldres d'avoine à Christophe Kirsche laboureur de Manom et donnant comme caution François Bouster aussi laboureur de Manom (Aucun ne signe)

Ceci termine l'ensemble de l'adjudication des dîmes de l'église Saint Maximin en cette année 1727. On peut voir que cela représente des quantités importantes de grains qui étaient ensuite vendus contre du bon argent et qui servait au fonctionnement de la paroisse.

La prochaine fois nous verrons un document sur les fortifications de Thionville.

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