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thionville 19eme siecle

1837 -1914 Thionville-Volkrange: Nicolas NOËL

Publié le par Persin Michel

Nicolas Noël encore jeune. Dessin original d'après un livre du fonds documentaire de l'association "Les amis de Liverdun"

Nicolas Noël encore jeune. Dessin original d'après un livre du fonds documentaire de l'association "Les amis de Liverdun"

En général, dans les biographies, on présente le sujet, puis on retrace l'histoire du sujet, souvent de sa mort à sa naissance.  

Aujourd'hui, je ne vais pas présenter le sujet. Une fois n'étant pas coutume, je vais vous présenter sa famille, ses aïeux, en commençant par son ancêtre le plus ancien que j'ai retrouvé et doucement nous arriverons à Nicolas Noël, né à Volkrange en 1837. Dans la deuxième partie, nous parlerons de ce Volkrangeois qui a eu un parcours professionnel plutôt exceptionnel et pourtant fort méconnu.

Noël Schan :

Au 16ème siècle,  vit à Thionville un certain « Schan  [1] » Noël, il est commerçant et comme beaucoup de commerçants de cette époque à Thionville, il commerce dans plusieurs domaines, ici on le dit mercier et marchand de vin [2]. Probablement né en 1550 et marié avant 1575, il a un fils prénommé comme lui, Jean.

 


[1]  Schan = Jean

[2]   Dénombrement de 1611 dans le fonds Braubach A vol : 13 chapitre : 6

Noël Jean :

Ce fils Jean est né vers 1575 à Thionville où il se mariera avant 1615 avec une certaine Elisabeth dont il aura un fils, prénommé Simon.

Ce Jean exercera le métier de vigneron, car il est alors de coutume qu’un marchand de vin achète des vignes  ou un boulanger une métairie à grains. Si en plus c’est le fils qui exploite ces biens, alors la  famille possède et maitrise le processus de production et de vente. Cette façon de faire est courante à Thionville pour les commerçants aisés.

Jean est donc vigneron à Guentrange [1] où naîtra son fils Simon.

 

Noël Simon :

Simon est né entre 1600 et 1615 de Jean Noël et Elisabeth. Il est lui aussi vigneron à Guentrange. Entre 1635 et 1639, il s'est marié avec Suzanne Schweitzer de Thionville, affiliée aux exploitants de la métairie dite de "Vonnerhof", appelée plus tardivement "Marienthal" voir les articles suivants:

http://www.histoiredethionville.com/2014/02/thionville-val-marie-et-marienthal-à-suivre.html

Ce brave Simon aura avec Suzanne 10 enfants, avant de décéder le 17 juillet 1673. Guentrange n'ayant pas encore de cimetière, il sera inhumé dans celui de la léproserie à Saint-François, hors de la ville (cimetière pour les pauvres et les soldats)

 

Il faut savoir qu’au 17ème siècle plusieurs grosses fermes, métairies ou domaine appartenant à des seigneurs des environs ou à des abbayes sont mises à bail autour de Thionville à de grandes familles de laboureurs. Ces métairies comprennent très souvent des vignes mises à bail et exploitées par des vignerons locaux. Ces baux se transmettaient au sein des familles et c’est probablement le cas au début pour la famille Noël.

 

Parmi ses 10 enfants, il n’y a que 3 garçons dont un certain Didier  qui suit :

 

Noël Didier :

Didier est né vers 1644 à Guentrange et il apprend, comme c’est souvent le cas, le métier de son père, vigneron.

 

Les vignes sont nombreuses à Guentrange, mais pas seulement, Beuvange, Elange, Veymerange, Volkrange et Florange possèdent de nombreuses vignes. Bien entendu, les vignes de ces villages n’ont pas la valeur de celles de Guentrange, elles sont moins étendues et produisent  un vin moins réputé que celui de Guentrange.

 

Didier Noël va donc se marier en 1663 avec Catherine Michel de Guentrange, dont il aura une fille, Catherine en 1672. Son épouse Catherine va décéder en 1673 et Didier se remariera le 10 novembre 1674 à Florange avec Jeanne Drapier dont la famille est de Guentrange .  Il aura, avec Jeanne, 7 enfants. Il décédera à Thionville le 8 février 1714.

 

 

 


[1] Cette famille Noël fera souche à Guentrange et plusieurs de ses enfants figurent sur le monument aux morts de 1914-1918.

Un document notarié du 27 août 1708, nous indique que Didier et Jeanne ont vendu à Jean Picard, censier de la ferme de Schaudenbourg [1], pour une somme de 390 livres tournois tous les biens qu’ils possèdent à Beuvange-sous-Saint-Michel et qu’ils avaient hérité de leurs parents. Ces biens sont vendus à cause du remembrement du ban de Beuvange. Le document est signé de Didier Noël, Jeanne Drapier et Claude Noël, leur fils aîné dont nous reparlerons plus loin.

 

Il faut être conscient que ces gens vivent en pleine guerre de Trente ans, la soldatesque écume les villages autour de Thionville, vivant sur le pays et les paysans, commettant rapines et massacres. Certains villages sont désertés, comme Elange et Beuvange, Veymerange et Volkrange sont au trois quart vide d’habitants. L’économie est au point mort. Au sortir de cette guerre, au village de Beuvange qui a été  pratiquement abandonné pendant plusieurs années, les terres sont en friches et les propriétaires sont morts ou exilés,  plus personne ne connaît les propriétaires et les limites parcellaires des terres. La France a conquis le pays, Thionville est maintenant française et le roi vend les offices et les seigneuries à des militaires (souvent) ou à des gens de justice qui deviennent les seigneurs des villages autour de la ville. Il faut donc rétablir les bans communaux, faire arpenter, redéfinir les saisons et octroyer les terres, soit aux anciens propriétaires ou à leurs héritiers soit à de nouveaux venus [2].  C’est ce qui arrive à Beuvange en 1708 où les terres changent de mains.  La famille Noël semble y avoir eu des biens importants, car une sœur de Didier, Elisabeth Noël mariée à Nicolas Jacobs va vendre au laboureur Jean Boué (Baué) des prairies situées à Beuvange et cela aussi en 1708.

 

Revenons à Didier Noël et Jeanne Drapier, l’aîné de leurs 7 enfants, prénommé Claude va signer l’acte de vente du 27 août 1708 et il le signe en précisant qu’il est échevin de Florange.

 

Noël Claude :

Claude est né le 20 septembre 1675 à Ebange alors annexe de Florange.  Il se marie à Florange, le 23 janvier 1703, avec Marie Harmant et il aura avec elle 2 enfants :

Jeanne Noël et Mathias Noël né en 1719 qui va suivre.

 

Marie Hermant décédera en 1723 et Claude épousera le 9 mai 1724, Marguerite Mauritius originaire de Garche. Dont il aura encore 4 enfants.

 

Claude Noêl sera vigneron comme ses parents, toutefois, la vigne sur Florange n’a pas l’étendue et la qualité de celle des villages sur les côtes, Guentrange, Elange, Beuvange, Veymerange et Volkrange, ni le même rapport.  Claude Noël qui est aussi échevin va exercer en plus, le métier de maréchal-ferrant et forgeron. Nous verrons par la suite que ce choix va engager dans le futur une autre voie pour la famille. Il décédera à Florange le 24 octobre 1738, âgé de 63 ans.

 

Noël Mathias :

Nous devions reparler de Mathias, il est né le 23 décembre 1719 à Florange et se mariera le 30 janvier 1748 avec Elisabeth Grassen de Metzervisse. Ils auront ensemble 5 enfants. Il est décédé à Florange le 14 juin 1792 à l’âge de 72 ans.  Il ne reprendra pas les métiers de son père et de ses ancêtres, lui sera tisserand.

 

 

 


[1]  Ferme aujourd'hui détruite qui se situait entre Marienthal (Guentrange bas) et la ferme du Colombier proche d'Elange.

[2] On nomme des experts, souvent des anciens qui connaissent encore un peu les différents bans villageois.

Noël François :

Sur ses 5 enfants, il y a 2 garçons, François et Dominique.  L’aîné, François est né le 25 septembre 1751 à Florange, il se mariera à Fameck le 25 janvier 1791, avec une cousine éloignée, Anne Noël. Il aura avec Anne Noël 4 ou 5 enfants, dont 2 fils, Nicolas et Jean Pierre qui va suivre.  Il exercera comme son père, le métier de tisserand.

 

La famille a connu une certaine aisance au 16 et au début du 17ème siècle. La guerre de Trente ans est passée, les biens en terres et vignes n’ont plus été exploités, ont perdu leur valeur et ont été vendus. Plus de vignes, plus de métier de vigneron, on cherche d’autres débouchés et au final on se retrouve tisserand et journalier, mais rein n’est jamais terminé.

 

Noël Jean Pierre :

Jean Pierre va naître le 29 novembre 1801 à Florange. Le 10 avril 1830, il va épouser Elisabeth Fischbach qui habite à Volkrange, elle vient d’une famille de laboureurs d’Elange plutôt aisée dont certain furent échevins et maire. Lui comme son père et son grand père est tisserand et demeure avec son épouse à Volkrange. Il aura 2 enfants, Marie et Nicolas.

Il décéde le 29 mai 1869 à Volkrange.

 

Pour résumer le chemin que nous venons de parcourir, nous sommes partis de Thionville vers 1550 avec une famille de commerçants, puis nous sommes montés à Guentrange avec plusieurs générations de vignerons. Enfin vers le milieu du 17ème siècle, la famille se fixe à Florange, exerçant les métiers de vigneron, de forgeron, de tisserand. A l’aube du 19ème siècle, cette famille va se fixer à Volkrange suite à un mariage, toujours comme tisserand. Le métier de tisserand est souvent saisonnier, mal payé,harassant avec de mauvaises conditions de travail.

 

Noël Nicolas :

Jean Pierre à une fille; Marie et un garçon, Nicolas.

Nicolas est né le 11 avril 1837 à Volkrange.

Dans nos villages, les écoles ouvrent dans les années 1820/1830, servies par les « hussards noirs », instituteurs exigeants et fermes. Le savoir se diffuse, Nicolas est intelligent, il s’intéresse à la mécanique agricole, aux engins de culture,  aux découvertes et techniques de ce siècle industrieux. Il connaît les métiers de ses ancêtres et celui de Claude Noël, échevin de Florange et forgeron lui semble convenir parfaitement à l’industrie naissante dans le bassin de la Fensch et de la Moselle.

 

C’est décidé il sera forgeron.

 

À suivre….

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1849 à 1974 - Les ponts de Thionville (suite et fin)

Publié le par Persin Michel

Le pont des Alliés de Thionville, sacrifié en juin 1940 par le Génie français Photo SCHWEISTHAL-RODICK, Thionville, s.d. (AD 57, 1985 W 73/3)

Le pont des Alliés de Thionville, sacrifié en juin 1940 par le Génie français Photo SCHWEISTHAL-RODICK, Thionville, s.d. (AD 57, 1985 W 73/3)

Notre beau pont de pierre [1] inauguré le 1er novembre 1846 [2] , élargi en 1914, va gentiment rendre le service attendu pendant 94 ans, puis survint la 2ème guerre mondiale.

 

Devant l’avance rapide des armées allemandes, aux alentours du 12 juin 1940, le Génie français va faire sauter 2 arches du pont (coté ville).

 

[1]  Décrit par l'ingénieur des Ponts et Chaussées dans un rapport du 3 février 1951

(1985 W 73) : "Le pont de Thionville était un magnifique ouvrage en maçonnerie calcaire, comportant 5 travées de 22 m. de portée, la portée totale étant de 127,5 m. La pierre ocre avait pris une teinte bronzée du plus bel effet."

[2] Budget : La ville : 25000F Le département de la Moselle : 75500 F - Le ministère de la guerre : 58894 F - Le ministère des travaux public : 481126 F.  Entrepreneur : Guillemard décédé rapidement et remplacé par Eugène Thomas sous l’égide de l’ingénieur Plassiard qui obtiendra la légion d’honneur pour ce travail.

Les allemands vont très rapidement construire une passerelle de bois [1] pour permettre de relier la ville à la gare et  aux villages de la rive droite.

 

[1]  La photo a été prise depuis cette passerelle en bois, au fond on distingue les bâtiments de l’hôpital militaire.

 

Dès 1941, ils vont construire un nouveau pont (photo ci-dessous) en peu en aval du pont de 1846, soit pratiquement à l’emplacement de l’ancien pont couvert de 1673.

Pont construit par les allemands en 1941

Pont construit par les allemands en 1941

Photo de presse (RL) datée de 1947 où l'on voit le pont allemand de 1941 et l'ancien pont de 1846

Photo de presse (RL) datée de 1947 où l'on voit le pont allemand de 1941 et l'ancien pont de 1846

Mais voilà, les américains, les alliés avancent et bientôt, ils sont aux portes de Thionville.

Le 1er septembre 1944, ils sont devant et sur le pont construit par les allemands en 1941, mais ce n’est qu’une reconnaissance de quelques heures et ils rejoignent leur base arrière.

(Voir le récit de ce fait d’armes paru dans ce blog le 18 août 2014)

http://www.histoiredethionville.com/2014/08/1er-septembre-1944-des-americains-a-thionville.html

Ils reviennent en force le 12 septembre 1944 (le 358 combat Team de la 90th infantery) et prennent la rive gauche (ouest) de la ville. A 3 h du matin, les allemands font  sauter les arches centrales de leur pont, construit en 1941.

Grâce à un pont métallique mobile, jeté vers l’ancien pont de 1846, les américains vont rétablir le passage le 10 novembre 1944. Ce pont provisoire sera rapidement démonté pour servir en Allemagne sur un autre théâtre d’opérations.

Les alliés vont franchir la Moselle le 11 novembre 1944 et investir la rive droite.

Rapidement, le 12 novembre1944, ils vont établir une liaison de fortune entre le début du pont allemand de 1941 (coté ville) et la partie du pont de 1846 (coté gare) comme le montre la photo ci-dessous.

La partie du pont que l’on voit (coté ville) est celle du pont allemand de 1941, la tourelle anti-aérienne se trouve sur la partie du pont de 1846 et la jeep qui arrive roule sur la jonction entre ces deux parties de pont.

La partie du pont que l’on voit (coté ville) est celle du pont allemand de 1941, la tourelle anti-aérienne se trouve sur la partie du pont de 1846 et la jeep qui arrive roule sur la jonction entre ces deux parties de pont.

Après la guerre, on reconstruisit le pont de 1941. il fut opérationnel le 1er octobre 1946 et on détruisit le reste du pont de 1846 aboutissant dans le vide, ayant provoqué la chute dans la Moselle d’un véhicule avec des passagers qui périrent noyés.

 

 

 

Gaston Monnerville
Gaston Monnerville

Après cette seconde guerre mondiale, commence les « Trentes glorieuses », l’économie relancée, tourne à plein régime et notre région sidérurgique est au cœur du phénomène.

L’état décide donc de construire à Thionville, un pont plus en adéquation avec son environnement, ce sera un pont moderne à 2 travées qui sera inauguré le 8 novembre 1954 par Gaston Monnerville, président du conseil de la République [1] et portera le nom de "pont des Alliés".

Ce pont qui bouge quand passe les autos a été ausculté en mars 2013. (Tout va bien)

[1] Du 6 mars 1947 au 2 octobre 1958.

Il a aussi inauguré à Thionville, la tour ‘Charlemagne », la statue de Merlin et la voie sacrée

Vue aérienne du pont des Alliés

Vue aérienne du pont des Alliés

Le très épuré pont des Alliés

Le très épuré pont des Alliés

Esquisse faite en 1962 pour la canalisation de la Moselle par Eugène Spanier

Esquisse faite en 1962 pour la canalisation de la Moselle par Eugène Spanier

L’autoroute A31 passant à l’entrée ouest de la ville, à Beauregard, il a été indispensable d’y construire un pont autoroutier d’envergure « le pont de Beauregard » qui fut inauguré le 16 décembre 1974 par le préfet de région. Il a coûté la somme de 12 millions de francs.

 

Le pont des Alliés doit son nom aux « alliés » de la dernière guerre qui ont libéré la ville, auparavant, on disait « le pont de Thionville » ou simplement le pont.

 

Références:

"Thionville et sa rivière: La Moselle" de G. Stiller et G. Ancel. 

Articles de presse (RL) de 1974 et 1978

Ces documents sont consultables aux archives municipales de Thionville où vous serez bien acceuillis par messieurs  Laglasse et Gaudinet

 

Pour de belles photos anciennes de Thionville vous pouvez consulter le site suivant :

http://sites.google.com/site/pascalbertrandthionville/1940

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1864 - Abattoir de Thionville (règlement)

Publié le par Persin Michel

Le 14 mai 1864, la mairie de Thionville précise les horaires d'ouverture de l'abattoir de Thionville comme suit:

Ouverture journalière:

Mois de Juin - Juillet et Août

Ouverture à 4 h et fermeture à 21 h.

Mois de Mars - Avril - Mai - Septembre et Octobre

Ouverture à 6h et fermeture à 20 h

Mois de Janvier - Février - Novembre et Décembre

Ouverture à 7h et fermeture à 19 h

L'abattoir est fermé à 12h les dimanches et jours fériés, mais l'abattage des bestiaux n'est toléré que jusqu'à 10h.

Les viandes transportées chez les bouchers et charcutiers de la ville le seront recouvertes de toiles en état convenable de propreté.

Le temps de séjour des bestiaux dans l'enceinte de l'abattoir ne pourra excéder 48h du 1er avril au 30 septembre et 3 jours du 1er octobre au 31 mars.

Les propriétaire des bestiaux présent dans l'abattoir plus de 24h devront leur faire donner de la nourriture, dans le cas contraire le concierge de l'abattoir devra pourvoir d'office à la nourriture des bestiaux aux frais des propriétaires qui de plus seront poursuivis par les tribunaux compétents.

Le marché au bétail déjà existant sera tenu dans la cour de l'abattoir le mardi et le jeudi de chaque semaine du 1er octobre au 31 mai et le mardi et le vendredi de chaque semaine du 1er juin au 30 septembre.

Le marché commencera à 7h du 1er avril au 30 septembre et à 8h du 1er octobre au 31 mars. Il finira toujours à 10h.

Les marchands et bouchers étrangers à la ville de Thionville, à l'exception de ceux appartenant au canton de Thionville, ne pourront entrer sur le marché qu'1h après son ouverture, ils en seront prévenus par le son d'une cloche.

Enfin,le concierge de l'abattoir ne pourra s'en absenter sous aucun prétexte pendant les heures d'ouverture dudit abattoir et il sera sous la surveillance spéciale du chef de l'octroi de la ville.

Toutes les contraventions au présent règlement feront l'objet d'un procès verbal et seront poursuivies devant les tribunaux compétents.

Le présent règlement ne prendra effet qu'un mois après sa publication dans toutes l'étendue de la commune.

Signé par le maire: Thirion

Le Sous-Préfet actera le règlement le 17 mai 1864 et le Préfet le 18 mai 1864.

PS: De 1818 à 1827, le nombre de bouchers à Thionville a varié de 14 à 7 et le nombre de charcutiers a varié de 11 à 6.

Des années 1817 à 1826, la quantité de viandes dépecées passée par l'octroi de la ville à variée de 1737 kg à 14034 kg.

Bien entendu ces chiffres sont allés en augmentant dans les années 1850/1860

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15 novembre 1867 - Les "Bull-Dogs" à l'index

Publié le par Persin Michel

Vu les plaintes de plusieurs personnes signalant les dangers que peuvent représenter le non-muselement des chiens dits: "Bull-Dogs"

Considérant qu'il est du devoir de l'administration municipale de prescrire les mesures propres à garantir les habitants contre les dangers possibles nous arrêtons ce qui suit:

1 - A partir du jour de la publication du présent article et jusqu'à nouvelle décision, il est défendu à toute personne propriétaire de chiens dits "Bull-Dog" de laisser sortir leurs chiens dans les rues et lieux public de la commune à moins qu'ils ne soient muselés avec une muselière métallique dite à "panier" et solidement attachée.

2 - Les propriétaires de chiens trouvés vaguant contrairement aux dispositions qui précèdent seront poursuivis conformément à la loi.

3 - Messieurs le commissaire de police, agents de police et gardes champêtres auront chacun en ce qui les concerne à veiller à l'exécution du présent arrêté qui sera immédiatement public et affiché dans toute l'étendu de la commune.

Fait à la mairie de Thionville

Le maire: signé Thirion

Le Sous-Préfet approuve le présent avis.

PS: Aujourd'hui on écrit: Bulldogs.

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