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Point sur la famille Gondersdorff - La Tour aux Puces - Le Dragon de Thionville - Le Miscellannées 2017

Publié le par Persin Michel

La Famille Gondersdorff

 

Pour résoudre l’énigme de cette fille de Guillaume Bernard de Gondesdorff partie en Bohême rejoindre sa fille (voir l’article sur ce sujet publié le 12 janvier dernier), je dois me déplacer aux archives nationales du Luxembourg où j’ai quelques chances de trouver des documents sur cette famille de Gondersdorff qui était installée depuis longtemps à Erpeldange et à Hondelange.

 

J’envisage ce déplacement la semaine prochaine et nous verrons alors si des documents existent pouvant apporter un peu de clarté à cette affaire.

Toiture de la tour aux puces, une confirmation :

 

Dans mon article paru le 1er novembre 2017 concernant le projet de prisons dans la Tour aux puces en 1733/1749 et au vu du texte qui accompagnait les plans d’époque je posais la question :

 

« Doit-on en déduire que l’autre partie de la cour était à ciel ouvert, ce qui laisserait supposer que la toiture de la tour ne couvrait pas entièrement le bâtiment ? « 

 

Je pense que la photo aérienne (ci-dessous) de la cour du château datée de l’année 1953 apporte la confirmation du bien fondé de ma question.

Vue aérienne 1953

Vue aérienne 1953

Dans les faits en 1880, la demie couverture de la tour côté Moselle est réalisée en zinc et l’autre moitié n’est pas couverte, mais plus bas, un appenti avec une couverture de tuiles couvre la partie basse de la tour où se trouve une petite courette. Ensuite, la tour devenue musée, connaitra encore des remaniements en 1904 et en 1966.

Chronique culturelle de 1786

 

Je voudrais encore vous signaler une pièce de théâtre en un acte et en prose par Dumaniant, représentée pour la première fois à Paris au théâtre du Palais Royal le 26 juillet 1786.

 

Le Dragon de Thionville

 

Basé sur un fait réputé historique en voici le résumé :

 

Extrait du journal de Paris du 14 juillet 1786

 

Un dragon nommé Bonnessere de Toulouse servait dans le régiment de Ségur stationné à Thionville, s’était attaché depuis quelques temps à un vieux militaire, chevalier de Saint-Louis, retiré à Thionville, infirme et privé de la vue.

 

Ce vieux chevalier était persécuté par une femme qui séparée de lui, voulait le forcer à lui- payer une somme modique qu’il n’avait pu lui rembourser, n’ayant que 1200 livres tournois de pension et c’était là sa seule source de revenu.

 

Cette femme ayant poussé la dureté jusqu’à obtenir de le faire trainer en prison, sans respect pour son âge et ses informités.

 

Le dragon ne pouvant soutenir cet état de fait demande aux huissiers un délai et court chez son capitaine se réengager pour huit années. Avec sa prime de réengagement, il paie la dette du vieux chevalier.

 

Monsieur de Ségur, colonel du régiment instruit de cette affaire pleine de noblesse et de générosité reçoit sur le champ ce dragon qui n’était que bas officier et lui assure que lors de son nouvel engagement de huit ans, il pourra prendre congé quand il le voudrait sans en payer le dédit et lui propose un grade supérieur. Grade que le dragon refusa longtemps arguant que sa récompense était dans le bienfait qu’il avait fait.

 

Conclusion du colonel et de la pièce :

 

« On ne saurait trop publier les belles actions. Leur récit console les bons, corrige quelquefois les méchants et fait aimer la vertu à tout le monde »

 

NB :

Le régiment de Ségur servit bien à Thionville quelques temps, mais à cette époque les régiments changeaient très souvent de noms et prenaient soit le nom d’une province ou le nom de leur chef.

 

Pour ceux qui voudraient lire la pièce dans son intégralité on peut trouver le livret sur internet.

1ère page du livret

1ère page du livret

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MISCELLANEES 2017

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La souscription étant close, il est maintenant disponible aux endroits suivants:

Thionville - Espace culturel Leclerc aux Capucins

 

A l'office de tourisme "Pays Thionvillois"

où il reste encore quelques ouvrages sur la "Chapelle des lépreux de Saint-François"

 

Au Cultura de Terville

 

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